Bonjour à tou⋅te⋅s
Voici notre liste candidate pour la campagne BdE :
L’ApostrophIIE (nom féminin) est un signe typographique pour l’élision grammaticale, ou éventuellement servir de ponctuation ou servir à former un diacritique, voire servir de lettre. Issue d’une ponctuation de l’alphabet grec qui indique l’élision, elle a été empruntée par d’autres écritures, dont l’alphabet latin principalement.
Voici la composition de notre liste :
Bureau
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Président⋅e : Imane ''Em'' EL MOUL (2A) – L’ApostrophIIE a traditionnellement la forme d’une virgule placée en hauteur.
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Vice-Président⋅e : Quentin ''Kiwi'' CECCONI (1A) – On retrouve déjà cette définition d’« une virgule que l’on met un peu au-dessus du mot » dès la première édition du Dictionnaire de l'Académie française (1694) et plus récemment chez Jean-Pierre Lacroux : « Une virgule libérée de la pesanteur qui la clouait sur la ligne de base ».
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Trésorier⋅ère : Clément ''Babar'' BISSON (1A) – En allemand, dans le langage courant ou populaire, elle est nommée Hochkomma, littéralement « virgule haute ».
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Vice-Trésorier⋅ère : Alexis ''Ganone'' ANDREANI (2A) – L’ApostrophIIE est donc généralement courbe et plus ou moins inclinée ; cependant de nombreuses polices de caractères la représentent par une barre oblique.
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Secrétaire Général⋅e : Célia ''cc'' BRANDA (2A) – .
Pôle Partenariats
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Pablo ''Willian'' GONZALEZ (2A) – Selon les usages des typographes, l’ApostrophIIE dactylographique ne devrait pas être employée, et, par exemple, pour Lacroux, ce « n’est pas une ApostrophIIE.
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Nisrine ''Alcosin'' MOUMMOU (2A) – […] Ce n’est typographiquement rien ».
Pôle Animations
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Mathieu ''Ergan'' DEBRUYNE (2A) – Unicode distingue bien les différents œils de l’ApostrophIIE ainsi que ses différentes fonctions : signe typographique d’élision, signe diacritique ou lettre.
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Enola ''Sun'' RUFFINE (2A) – Il recommande d’utiliser le guillemet-ApostrophIIE « ’ » (U+2019) comme ApostrophIIE typographique,.
Pôle Communication
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Jérémie ''bleh'' SPIESSER (1A) – Patrick Andries, expert Unicode, fait la même recommandation.
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Amadou Amidou ''BA'' BA (1A) – Le caractère ApostrophIIE dactylographique hérité de l’ASCII conserve les sens qu’il a dans ce codage, c’est-à-dire « ApostrophIIE, guillemet anglais fermant, accent aigu » ; le caractère guillemet-ApostrophIIE, recommandé pour l’ApostrophIIE, ayant été codé pour enlever certaines ambiguïtés.
Pôle Événements et Voyages
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Killian ''Stryt'' DELARUE (2A) – À l’inverse, l’okina hawaïenne, une ApostrophIIE culbutée, note bien un coup de glotte.
Pôle Logistique
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Respo Foyer : Marie ''Douda'' HYVERNAUD (1A) – Enfin, on utilise pour l’alphabet phonétique international une ligne verticale courte en hauteur proche de l’ApostrophIIE droite précédant la syllabe portant un accent tonique (il existe aussi une ligne verticale basse, mais qu’on ne peut confondre avec une ApostrophIIE).
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Respo Associations : Bastian ''Cookie'' PADIGLIONE (1A) – En pandunia, l’ApostrophIIE droite est précisément utilisée dans le but de signaler un accent tonique sur la syllabe finale d’un mot.
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Respo Fipa : Elias ''Elfa'' NACEF (2A) – Exemple : heroˈ est prononcé en appuyant sur ro.
Membres d'Honneur
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Emile ''Murlock'' MARDOC (3A) – En imprimerie, la première utilisation de l’ApostrophIIE remonte au XVIe siècle en Italie.
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Younès ''fLow'' BENALLAL (4A) – Alde Manuce l’utilise en 1501 dans l’ouvrage Le cose volgari di messer Francesco Petrarcha,.
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Thomas ''Gub'' GUBÉNO (3A) – En France, Balthazard de Gabiano l’utilisera à Lyon dès 1502, et Geoffroy Tory l’utilisera de manière anecdotique en 1529 puis systématique en 1533.
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Guillaume ''Hiilton'' PARIS (4A) – En Angleterre, il faut attendre 1559 pour que William Cunninghams l’emploie dans The Cosmographical Glasse.
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Rihab ''Neola'' EL HASSANI (4A) – L’adoption de l’ApostrophIIE dans l’imprimerie se fait donc relativement rapidement.
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Hugues ''Barnum'' GENIN (3A) – Aussi rapidement les grammairiens recommandent son utilisation.
Bonne campagne ! :)
ApostrophIIE < écriture >